A. MALARME

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dimanche, octobre 14 2012

ESSAIS DIVERS

ici, un peu en vrac, divers travaux réalisés au fil du temps... enfin, leurs traces photographiques, celles qui me restent, car au fil des déménagements, beaucoup  de ces  essais sont partis à droite ou à gauche, je ne sais même plus trop où !  désolée pour la qualité des photos, souvent pitoyable... 

et puis il y a aussi ceux que je n'ai pas pensé à photographier, vendus,  donnés,  jetés par un ex vengeur, perdus, je ne sais plus! la mémoire me joue déjà des tours!

Pas de  "démarche de création" , comme on sait si bien nous apprendre dans les écoles de beaux arts ; Rien de très nouveau, rien de révolutionnaire dans le monde des vrais créateurs, c’est juste là pour se faire plaisir, pour se faire la main, pour se vider la tête, sans prétention aucune. 

Pas de chronologie non plus, les premiers datent de début 1980... J'avais 16 ans... 

Voila, je ressors les vieilleries, je mélange avec les "nouveautés", (tout ce qu'il y a de classique,  puisque ce  sont  des études de nus...)

Des croquis, dessins, peintures, volumes, ébauches diverses...

c'est déjà pas si mal !

Mais  vient tout de même l'envie du regard extérieur, et aussi le moment des questions :

Finalement, ces travaux , plutôt disparates, ont ils un lien les uns avec les autres? Y a-t-il eu un fil conducteur durant toutes ces années?

Le corps, l'humain, le regard ...?

Mais aussi les matières, les textures, le grain ...


J'avais 16 ans en 1980...

.j'avais 16 ans , ras le bol du lycée et mon rêve était de rentrer aux Beaux Arts. J'ai fait du stop pour présenter un semblant de dossier, avec tout et rien, aux Beaux Arts de Quimper, là ils acceptaient des dérogations d'âge. Moi je n'y connaissais rien, ils me posaient des questions sur l'histoire de l'art, mais à la maison on avait jamais eu idée d'aller dans un musée ou une galerie, et il n'y avait pas encore histoire des arts au collège !!!

Mais , pour ceux qui l'ont connu, il y avait un Grand Monsieur, qui donnait des cours de "Culture Générale" toujours étonnants , enfin, lorsqu'il avait le temps de descendre de la capitale vers ce bout du Monde qu'était Quimper ! c'est Bernard Lamarche Vadel, qui, à part traiter les étudiants de première année d'encéphalogrammes plats, a été suffisamment indulgent pour me permettre d'avoir ce concours d'entrée, malgré la question qui tue: Malarme... ce n'est pas Mallarmé ? dommage ! vous l'avez lu, bien sur? ...